La p... respectueuse(1952)(6,6-76)
Je n'aime que toi...(1949)(6,6-11)
Pas de week end pour notre amour(1950)(5,9-21)
Rendez-vous avec la chance(1950)(5,6-5)
Le roi du bla bla bla(1950)(5,0-6)
charles baudelaire‘in paris’in breda quartier sinde(gunumuzde paris ıx. arrondissement da rue henry monnier) iliskide oldugu sarah adli yahudi bir fahiseye yazdigi siiri. serge reggiani, moustaki’nin edith piaf icin yazdigi sarah sarkisini seslendirirken, sarkinin basinda bir kismini okur. siirinin butunu soyledir: je n'ai pas pour maîtresse une lionne illustre: la gueuse de mon âme, emprunte tout son lustre; ınvisible aux regards de l'univers moqueur, sa beauté ne fleurit que dans mon triste coeur. pour avoir des souliers elle a vendu son âme. mais le bon dieu rirait si, près de cette infâme, je tranchais du tartufe et singeais la hauteur, moi qui vends ma pensée et qui veux être auteur. vice beaucoup plus grave, elle porte perruque. tous ses beaux cheveux noirs ont fui sa blanche nuque; ce qui n'empêche pas les baisers amoureux de pleuvoir sur son front plus pelé qu'un lépreux. elle louche, et l'effet de ce regard étrange qu'ombragent des cils noirs plus longs que ceux d'un ange, est tel que tous les yeux pour qui l'on s'est damné ne valent pas pour moi son oeil juif et cerné. elle n'a que vingt ans, la gorge déjà basse pend de chaque côté comme une calebasse, et pourtant, me traînant chaque nuit sur son corps, ainsi qu'un nouveau-né, je la tête et la mords, et bien qu'elle n'ait pas souvent même une obole pour se frotter la chair et pour s'oindre l'épaule, je la lèche en silence avec plus de ferveur que madeleine en feu les deux pieds du sauveur. la pauvre créature, au plaisir essoufflée, a de rauques hoquets la poitrine gonflée, et je devine au bruit de son souffle brutal qu'elle a souvent mordu le pain de l'hôpital. ses grands yeux inquiets, durant la nuit cruelle, croient voir deux autres yeux au fond de la ruelle, car, ayant trop ouvert son coeur à tous venants, elle a peur sans lumière et croit aux revenants. ce qui fait que de suif elle use plus de livres qu'un vieux savant couché jour et nuit sur ses livres,et redoute bien moins la faim et ses tourments que l'apparition de ses défunts amants. si vous la rencontrez, bizarrement parée, se faufilant, au coin d'une rue égarée, et la tête et l'oeil bas comme un pigeon blessé, traînant dans les ruisseaux un talon déchaussé, messieurs, ne crachez pas de jurons ni d'ordure au visage fardé de cette pauvre impure que déesse famine a par un soir d'hiver, contrainte à relever ses jupons en plein air. cette bohème-là, c'est mon tout, ma richesse, ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse, celle qui m'a bercé sur son giron vainqueur, et qui dans ses deux mains a réchauffé mon coeur.xxııje t'adore à l'égal de la voûte nocturne,o vase de tristesse, ô grande taciturne,et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,et que tu me parais, ornement de mes nuits,plus ironiquement accumuler les lieuesqui séparent mes bras des immensités bleues.je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,comme après un cadavre un chœur de vermisseaux,et je chéris, ô bête implacable et cruelle,jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !xxıııtu mettrais l'univers entier dans ta ruelle,femme impure ! l'ennui rend ton âme cruelle.pour exercer tes dents à ce jeu singulier,ıl te faut chaque jour un cœur au râtelier.tes yeux illuminés ainsi que des boutiqueset des ifs flamboyants dans les fêtes publiquesusent insolemment d'un pouvoir emprunté,sans connaître jamais la loi de leur beauté.machine aveugle et sourde en cruautés féconde !salutaire instrument buveur du sang du monde,comment n'as-tu pas honte, et comment n'as-tu pasdevant tous les miroirs vu pâlir tes appas ?la grandeur de ce mal où tu te crois savantene t'a donc jamais fait reculer d'épouvante,quand la nature, grande en ses desseins cachés,de toi se sert, ô femme, ô reine des péchés,— de toi, vil animal, — pour pétrir un génie ?o fangeuse grandeur, sublime ignominie !xxxııune nuit que j’étais près d’une affreuse juive,comme au long d’un cadavre un cadavre étendu,je me pris à songer près de ce corps venduà la triste beauté dont mon désir se prive.je me représentai sa majesté native,son regard de vigueur et de grâces armé,ses cheveux qui lui font un casque parfumé,et dont le souvenir pour l’amour me ravive. car j’eusse avec ferveur baisé ton noble corps,et depuis tes pieds frais jusqu’à tes noires tressesdéroulé le trésor des profondes caresses,si, quelque soir, d’un pleur obtenu sans efforttu pouvais seulement, ô reine des cruelles !obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.
(bree sally chelsea jane - 4 Ağustos 2018 23:24)
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